Tyrannosaurus rex

Le tyrannosaure ou Tyrannosaurus rex, quelquefois abrégé en T. rex, signifiant «le roi des lézards tyrans», est la plus célèbre espèce de dinosaure de la famille des tyrannosauridés.



Catégories :

Carnosaure - Theropoda - Saurischia - Dinosaure - Dinosaure (nom scientifique) - Dinosaure d'Amérique du Nord - Dinosaure par région du monde - Dinosaure du Crétacé - Dinosaure par période

Recherche sur Google Images :


Source image : arizonaskiesmeteorites.com
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • Tyrannosaurus Rex est l'espèce la plus connue mais il existe d'autres espèces.... d'un tyrannosaure (Tyrannosaurus rex) vieux de 70 millions d'années, ... (source : dinosoria)
  • Le Tyrannosaurus Rex est positionné dans sa tanière. Chacun des joueurs lance les trois dés. Celui qui fait le plus gros score débute. Déroulement de la partie... (source : ludism)
  • Le Tyrannosaure ou Tyrannosaurus rex est un dinosaure carnivore qui vivait dans ce qui est désormais l'Amérique du Nord, dans une période à la fin du ... (source : babylon)
Wikipédia:Lecture d'une taxoboxComment lire une taxobox
Tyrannosaure
 Tyrannosaure
Tyrannosaure
Classification
Règne Animalia
Classe Sauropsida
Ordre Saurischia
Sous-ordre Theropoda
Super-famille Cœlurosauria
Famille Tyrannosauridæ
Genre
Tyrannosaurus
Osborn, 1905
Nom binominal
Tyrannosaurus rex
Osborn, 1905
Commons-logo.svg D'autres documents multimédia
sont disponibles sur Commons
Statut de conservation IUCN :

EX : Éteint
Schéma montrant le risque d'extinction sur le classement de l'IUCN.

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

Le tyrannosaure ou Tyrannosaurus rex, quelquefois abrégé en T. rex, signifiant «le roi des lézards tyrans», est la plus célèbre espèce de dinosaure de la famille des tyrannosauridés. C'est un dinosaure carnivore du sous-ordre des theropodes qui vivait dans ce qui est désormais l'Amérique du Nord, à une période de la fin du Crétacé nommée le Maastrichtien, entre 68 et 65 millions d'années avant notre ère. Il fut l'un des derniers dinosaures non-aviaires existant avant l'extinction du Crétacé.

Tout comme les autres Tyrannosauridæ, le Tyrannosaurus rex était un carnivore bipède pourvu d'un crâne massif équilibré par une longue et lourde queue. Comparés à ses larges et puissants membres postérieurs, les bras du T. rex étaient petits, quoique puissants pour leur taille, et portaient deux doigts, et peut être un troisième vestigial. Même si d'autres théropodes rivalisaient ou alors dépassaient T. rex en taille, il est le plus grand des tyrannosauridés connus et l'un des plus grands carnivores terrestres de cette ère, mesurant jusqu'à près de 12 mètres de longueur[1], 4 mètres à hauteur de hanches [2] [3] et pesant jusqu'à 6, 7 tonnes[4]. De loin le plus grand des carnivores de son temps, le T. rex a pu être un superprédateur au sommet de la chaîne alimentaire, chassant surtout des herbivores de grande taille tels que les hadrosauridés et Ceratopsia, même si certains experts suggèrent qu'il était avant tout nécrophage.

Plus de 30 spécimens fossiles de Tyrannosaurus rex ont été recensés, certains étant presque complets. Des restes de tissus mous et de protéines fossilisés ont été retrouvés sur au moins l'un de ces spécimens[5]. Cette abondance de matériaux a permis de nombreuses avancées dans bien des aspects de l'histoire et de la biologie de cette espèce. Si certains points sont consensuels, d'autres restent controversés, tels que ses habitudes alimentaires, sa physiologie ou sa vitesse de pointe. Même sa place taxinomique est sujette à débat, certains considérant T. rex comme l'unique espèce de la famille des Tyrannosauridæ tandis que d'autres considèrent le Tarbosaurus bataar d'Asie, sensiblement semblable au niveau anatomique, comme la seconde espèce de cette famille. Plusieurs autres genres de la famille des tyrannosauridés ont aussi été synonymisés avec Tyrannosaurus.

Étymologie

Tyrannosaurus veut dire «lézard tyran», nom proposé par Henry Osborn en 1912, dérivé des mots grecs τύραννος (Tyrannos, «tyran») et σαῦρος (Sauros, «lézard») mais aussi du terme latin rex qui veut dire roi. Henry Fairfield Osborn, président du American Museum of Natural History appelle le Tyrannosaurus rex en 1905, il lui attribue cette appellation car c'était un prédateur impressionnant, avec des griffes et des dents gigantesques. On l'appelle fréquemment «T. rex» (on trouve fréquemment le diminutif abusif «T-Rex». Il est faux car, premièrement, il n'y a pas de trait d'union dans «Tyrannosaurus rex» et , deuxièmement, le point dit que le «T» est l'abréviation de «Tyrannosaurus» tandis que le trait d'union n'a jamais ce rôle).

Son ancien nom proposé par Barnum Brown lors de sa découverte, Dynamosaurus imperiosus (Saurien dynamique impérial), sera vite oublié[6].

Comparaison de taille entre l'un des plus grands spécimens de Tyrannosaurus rex retrouvés et un être humain.
Comparaison de taille entre différents spécimens de T. rex et un humain.
Comparaison de taille entre différents dinosaures theropodes géants, le Tyrannosaurus rex est en violet.

Le Tyrannosaurus rex fait partie des plus grands carnivores terrestres de l'ensemble des temps. Le plus grand spécimen découvert à ce jour, répertorié sous le code FMNH PR2081 et surnommé «Sue», du nom de la paléontologue Sue Hendrickson, mesure 11, 2 mètres de long et 4 mètres de haut, à hauteur de hanche[3]. Les différentes estimations de la masse du Tyrannosaurus rex ont largement varié au cours des années, allant selon les auteurs de plus de 7, 2 tonnes[7] à moins de 4, 5 tonnes [8], [9] avec selon les estimations les plus récentes une fourchette allant de 5, 4 à 6, 7 tonnes [4], [10], [11], [12].

Si le Tyrannosaurus rex était plus grand que l'Allosaurus, un autre théropode bien connu du Jurassique, il était un peu moins imposant que le Spinosaurus et le Giganotosaurus, deux carnivores du Crétacé[13], [14].

Comme chez les autres théropodes, le cou du T. rex forme une courbe en forme de «S» pour maintenir la tête au-dessus du corps, mais il est spécifiquement court et musculeux pour supporter la tête massive. Les bras sont courts et se terminent par deux doigts. En 2007, un spécimen possédant trois doigts à chaque main a été découvert dans la formation de Hell Creek dans le Montana, suggérant l'envisageable présence d'un troisième doigt vestigial chez Tyrannosaurus[15], hypothèse restant à confirmer[16]. Par rapport à la taille du corps, les jambes du T. rex sont parmi les plus longues de l'ensemble des théropodes. La queue est longue et massive, constituée quelquefois de plus de quarante vertèbres, agissant comme un balancier permettant d'équilibrer la lourde tête et le torse. Afin d'alléger l'animal et de lui permettre de se mouvoir suffisamment rapidement, de nombreux os sont creux, réduisant la masse sans perte significative de solidité[1].

Le plus grand crâne de T. rex mesure 1, 535 mètre (5 pieds) de longueur[17]. De larges cavités aériennes permettaient de diminuer la masse du crâne, et laissaient la place aux attaches des muscles de la mâchoire[18].

Dans les premiers temps, les paléontologues pensaient qu'il se tenait presque verticalement à cause de sa bipédie. Mais suite à la découverte de nouveaux squelettes ainsi qu'à des études biomécaniques, il s'avère qu'il se serait tenu à l'horizontale car c'est l'unique manière pour que ses vertèbres supportent son poids. Le tyrannosaure ne devait par conséquent pas dépasser 6 mètres.

Il se tenait sur ses deux pattes arrières. Ses membres postérieurs, terminés par un pied à trois orteils griffus, étaient spécifiquement puissants. Sa vision frontale lui permettait d'évaluer efficacement les distances. Pour pouvoir soutenir son immense tête, ses membres antérieurs étaient atrophiés («miniaturisés»). Ses bras avaient néanmoins des muscles développés et ils disposaient de deux doigts avec des griffes acérées. Ils servaient probablement à maintenir la nourriture, mais étaient trop courts (semblables à ceux d'un homme) pour pouvoir la ramasser au sol. Le tyrannosaure était par conséquent obligé de se pencher pour ronger les carcasses de ses proies. Certaines de ses dents, en particulier impressionnantes (atteignant 18 cm de long), étaient crénelées comme des couteaux à viande. On suppose qu'il pouvait déplacer l'un de ses maxillaires vers l'arrière. D'autre part, l'usure des dents fossilisées indique qu'il mâchait des aliments assez durs. La mâchoire du tyrannosaure était d'une puissance phénoménale. Elle est reconnue comme la plus puissante de tout le règne animal vivant ou éteint : il était ainsi capable d'arracher des kilos de chair d'un seul coup.

Certain scientifiques pensent que sa morsure était empoisonnée à cause des bouts de chair devant rester coincés entre les dents et se décomposant là.

Il est envisageable que le tyrannosaure, comme d'autres reptiles de cette époque, ait été pourvu de plumes. Une équipe de chercheurs a d'ailleurs récemment découvert dans un fémur brisé des tissus mous» (phénomène extrêmement rare). «Les vaisseaux (sanguins) et leur contenu sont identiques à ceux observés dans les os d'autruche», dit la paléontologue Mary Schweitzer. Un élément qui vient à nouveau appuyer l'hypothèse selon laquelle les oiseaux seraient cousins, sinon les descendants des dinosaures. Cette découverte de «tissus mous» offre de nombreux espoirs pour de prochaines études.

Vitesse de déplacement

Des premières études de biomécanique ont estimé qu'il ne pouvait pas courir plus vite qu'à 18 km/h. Cette vitesse est certes moins rapide que dans le film Jurassic Park, mais elle ne doit pas être sous-estimée. Elle pouvait (peut-être) lui permettre de prendre une proie en embuscade, et de la poursuivre sur une très courte distance. Les grandes proies qu'il convoitait (sauropodes, cératopsiens) n'étaient d'ailleurs pas particulièrement rapides. L'hypothèse d'un comportement alimentaire de type charognard a été avancé consécutivement à ces études. Cependant, le fait qu'il ne coure pas vite n'implique pas nécessairement qu'il était charognard. Lent, il pouvait utiliser d'autres stratégies pour chasser et tendre des pièges.

De plus, des traces d'empreintes fossilisées montrent que le tyrannosaure pouvait avoir des enjambées de 3, 75 mètres et permettent d'estimer sa vitesse à 25 km/h. Même s'il s'agissait d'un sprint (en particulier si on s'en tient aux études de biomécanique), cela prouve au moins que l'animal n'était pas ce qu'on peut appeler «lent».

Dans une étude plus récente, menée par des scientifiques anglais, la vitesse du sprint a été estimée à 28, 8 km/h. Cette estimation a été établie par modélisation du sprint de trois bipèdes actuels — autruche 55, 4 km/h, émeu 47, 8 km/h et homme 29 km/h — et appliquée à cinq dinosaures dont le Tyrannosaurus rex. Cette étude a été faite avec un nouveau modèle qui prend en compte de plus nombreux paramètres du squelette, des muscles et des tendons. Cependant, les données paléontologiques connues portent uniquement sur l'insertion des muscles sur les os, mais la masse musculaire réelle reste toujours inconnue.

De récentes découvertes sur la structure osseuse du tyrannosaure qui possèderait une structure granulaire comparable à celle des oiseaux ont permis de réestimer le poids du dinosaure à 6 tonnes. Ce dernier utilisait aussi sa queue comme accumulateur d'énergie pour accroître sa vitesse, estimée alors à plus de 40 km/h. Cela expliquerait les traces découvertes et conforterait l'hypothèse selon laquelle le tyrannosaure aurait été un terrible prédateur ayant la capacité de prendre en chasse efficacement ses victimes.

Systématique

Tyrannosaurus appartient à la superfamille des Tyrannosauroidea, à la famille des Tyrannosauridæ, au sous-ordre des Theropoda ainsi qu'à l'ordre des saurischiens. La famille des tyrannosauridés incluent aussi le Daspletosaurus, dinosaure de l'Amérique du Nord et l'asiatique Tarbosaurus[19], [20].

On a reconnu jadis les tyrannosauridés comme étant des descendants des grands théropodes des mégalosaures et des carnosaures, mais ils ont été reclassés plus récemment parmi les cœlurosauriens.

En 1955, le paléontologue soviétique Evgeny Maleev découvre en Mongolie une nouvelle espèce qu'il va nommer Tyrannosaurus bataar. Mais en 1965, les spécialistes découvrent que cette espèce se distingue du Tyrannosaurus nord-américain, un nouveau regroupement est créé sous le nom Tarbosaurus bataar. De nombreuses analyses phylogénétiques ont permit de découvrir que le Tarbosaurus bataar était un taxon frère du Tyrannosaurus rex, et il a été fréquemment reconnu comme étant une espèce asiatique du Tyrannosaurus. Une nouvelle description du crâne du Tarbosaurus bataar a permis de démontrer qu'il est plus étroit que celui du Tyrannosaurus rex et que la répartition de la pression lors d'une morsure devait être bien différente, plus proche de celle de l'Alioramus, un autre tyrannosaure asiatique[21].

Découverte

En 1874, A. Lakes découvre près de Golden, dans le Colorado des dents ayant appartenu au Tyrannosaurus. Dans les années 1890, J. B. Hatcher rassemble des éléments post-crâniens à l'est du Wyoming. À l'époque, les paléontologues pensaient avoir trouvé des fossiles d'une espèce de grand Ornithomimus, mais ils appartenaient en réalité au Tyrannosaurus rex. Les fragments de vertèbres découverts par E. D. Cope en 1892 et appelés Manospondylus gigas ont aussi été reclassés T. rex.

Les premiers restes significatifs furent découverts en 1902 et l'animal fut décrit et baptisé par Henry Fairfield Osborn en 1905. Des découvertes de squelettes entiers, en 1988 (au Montana) et 1990 (Dakota du Sud), ont fait énormément évoluer notre connaissance du tyrannosaure. En 2006, on a découvert, dans un fémur exhumé dans le Montana, des tissus mous nommés «os médullaire» qui n'existent actuellement que chez les oiseaux femelles. Après déminéralisation, les paléontologues y ont retrouvés des vaisseaux sanguins ayant conservés leur élasticité.

Paléobiologie

Vue d'artiste d'un tyrannosaure, la robe de l'animal demeure inconnue et ne peut qu'être imaginée.

Le paléontologue Jack Horner a découvert cinq tyrannosaures dans un même gisement. Il suppose qu'ils vivaient en groupe. Ces individus n'ont pas pu être attirés par une proie ou une charogne : aucun reste d'herbivore n'a été trouvé à cet lieu.

Jack Horner s'est demandé si le tyrannosaure était un chasseur ou un charognard. En effet il n'est pas un bon coureur. Cependant, il aurait eu un flair particulièrement sensible, compensant ainsi sa mauvaise vision : cela lui aurait par conséquent permis de repérer aisément une charogne. Néanmoins, on a découvert une morsure de tyrannosaure sur un edmontosaurus qui avait cicatrisé ; l'animal est décédé postérieurement.

Les scientifiques se demandent par conséquent toujours s'il mangeait de la viande fraîche ou de la charogne. Il n'est d'ailleurs pas exclu qu'il ait pu être à la fois prédateur et charognard, selon les opportunités qui se présentaient à lui. À titre de comparaison, dans les comportements qu'on peut observer aujourd'hui, il peut arriver que les vautours par exemple, des charognards, chassent quand la faim les y pousse. À l'inverse, les lions, découvrant un cadavre toujours frais, n'hésitent pas à s'en repaître. Ils s'avèrent par là, opportunistes.

Des scientifiques ont découvert dans les fossiles de T. Rex, des traces de goutte. Ce grand carnivore devait par conséquent souffrir de douleurs aiguës et soudaines dans les articulations, ce qui devait certainement jouer sur son comportement[22].

Durée de vie

Courbe de croissance de quatre tyrannosauridés (poids et âge). La courbe de Tyrannosaurus rex est en noir. Selon Erickson et al. 2004.

L'identification de plusieurs spécimens de jeunes Tyrannosaurus rex a permis aux scientifiques de documenter les changements ontogénétiques, d'évaluer le cours de leur vie, et de déterminer la croissance de ces animaux. Le plus petit individu connu (LACM 28471, le théropode «Jordan») devait peser uniquement 29, 9 kg, tandis que les plus grands; comme le spécimen FMNH PR2081 (Sue) devaient bien atteindre plus de 5 400 kg (soit presque 6 tonnes). Des analyses histologiques d'os de T. rex ont démontré que le spécimen LACM 28471 était âgé de deux ans uniquement, tandis que Sue avait 28 ans, certainement l'âge limite de cette espèce[4].

L'histologie a aussi permis de déterminer l'âge d'autres spécimens. Il est envisageable de dessiner les courbes de croissance quand on peut reporter sur un graphique l'âge et le poids de différents spécimens. Celle du T. rex est une courbe en S, les jeunes ne dépassaient pas les 1 800 kg jusqu'à 14 ans à peu près, puis leur taille augmentait de façon significative. Durant cette phase de croissance rapide, un jeune T. rex pouvait gagner en moyenne 600 kg par an pendant quatre ans. À partir de 18 ans, la courbe se stabilise, ce qui veut dire que la croissance de l'animal augmente plus lentement. A titre d'exemple, uniquement 600 kg séparent le spécimen Sue âgé de 28 ans du spécimen canadien âgé quant à lui de 22 ans (RTMP 81.12.1) [4]. Une autre étude histologique plus récente menée par différents scientifiques corrobore ces résultats, démontrant que la croissance rapide commence à ralentir à partir de 16 ans[23]. Cette cassure brutale de la vitesse de croissance entre 14 et 18 ans pourrait témoigner de l'existence d'une phase de maturité physique, synonyme de maturité sexuelle. Une hypothèse soutenue par la découverte en 2005 de tissus osseux riches en calcium, connus aussi sous le nom d'os médullaires, dans le fémur d'une T. rex âgée de 18 ans (MOR 1125, aussi connu sous le nom de «B-rex») [24]. Dans la nature, ces tissus osseux ne sont retrouvés que chez les oiseaux femelles matures juste avant la ponte; ils permettent de renforcer la coquille des œufs. Les dinosaures étant aussi ovipares, le même phénomène intervenait peut être à l'époque[25][26] et cette découverte pourrait par conséquent indiquer que la jeune «B-rex» était sexuellement mature[27]. La même découverte a été réalisée chez une femelle allosaurus âgée de 10 ans et chez une femelle tenontosaurus âgée de 8 ans, laissant penser que la maturité sexuelle des dinosaures serait intervenue bien plus tôt que ce qui était jusqu'alors pensé. Des femelles dinosaures pouvaient par conséquent pondre des œufs dès leur pré-adolescence, et de là, devenir mères[26], [28]. D'autres tyrannosauridés ont des courbes de croissances particulièrement identiques à celles de T. rex, même si leurs vitesses de croissance plus lentes correspondent à des tailles plus petites à l'âge adulte[29].

Le taux de mortalité augmente à l'approche de la maturité sexuelle, un schéma qu'on retrouve chez les autres tyrannosaures, les grands oiseaux et les mammifères. Ces espèces connaissent après une mortalité infantile élevée, un taux de survivance élevé, qui décline rapidement à la maturité sexuelle. La mortalité augmente à la maturité sexuelle, en partie dû au stress des femelles qui accompagne la ponte. Une étude démontre que le faible nombre d'échantillons de juvéniles est dû en partie à leur taux de mortalité bas, ces animaux ne mouraient pas en grand nombre à ces âges[29].

Dimorphisme sexuel

Reconstitution d'un couple de Tyrannosaurus en train de s'accoupler. Jurassic Museum of Asturias.

Avec la découverte de spécimens de plus en plus nombreux, les scientifiques ont commencé à analyser les différences entre individus et ils ont identifié chez Tyrannosaurus rex, deux types morphologiques différents, identiques à d'autres espèces de theropodes. En prenant en compte leur morphologie générale, l'un a été dénommé le morphotype «robuste» tandis que l'autre était dénommé «gracile».

Plusieurs caractéristiques associées à ces deux morphotypes ont permis aux scientifiques d'en déduire qu'il s'agissait envisageablement d'un dimorphisme sexuel, et que le type robuste était certainement femelle, tandis que le type gracile était certainement mâle. Ainsi le pelvis de plusieurs spécimens robustes est plus large, peut être pour favoriser le passage des œufs dans le bassin lors de la ponte[30].
De plus chez le type robuste, on retrouve un chevron - os protégeant certains éléments vitaux de la partie ventrale de la queue - de taille réduite au niveau de la première vertébrale caudale, peut être aussi pour favoriser le passage des œufs dans le conduit génital[31]. Cette hypothèse avait été déjà proposée par Romer en 1956 pour les crocodiliens [32].

MUJA-Tyrannosaurus.JPG

Au début des années 2000, l'existence d'un dimorphisme sexuel chez T. rex a été remise en question. Ainsi en 2005, une étude concluait que la présence de chevrons ne permettait pas de différencier ce genre des crocodiliens, et jetait ainsi le doute sur le bien fondé de ce critère pour différencier le genre de T. rex [33]. De plus les scientifiques ont découvert que le premier chevron de Sue, un spécimen extrêmement robuste, était en fait localisé particulièrement près de son pelvis, comme chez certains reptiles mâles, démontrant que la position des chevrons variait trop pour être un bon indicateur du sexe, chez les T. rex comme chez les reptiles modernes[34]. L'existence de différences morphologiques entre les différents spécimens retrouvés pourrait ne pas être liée à un dimorphisme sexuel, mais plutôt à des variations géographiques, ou à des variations dues à l'âge, les individus robustes étant les plus âgés[1].

En 2009, nous ne connaissons avec certitude le sexe que d'un seul et unique spécimen de T. rex. L'examen de «B. rex» (MOR 1125) a permis de retrouver des tissus mous préservés provenant d'os médullaire, un tissu spécialisé retrouvé chez les oiseaux femelles modernes, source de calcium donnant la possibilité la production de la coquille des œufs lors de l'ovulation. Le tissu osseux médullaire n'est retrouvé naturellement que chez les femelles oiseaux, suggérant fortement que «B. rex» était une femelle, et qu'elle est morte en période ovulatoire[27]. Des études récentes ont montré que le tissu médullaire n'était jamais retrouvé chez les crocodiles, qui sont les animaux vivants les plus proches des dinosaures, avec les oiseaux. La présence partagée de tissu médullaire chez les oiseaux et les dinosaures théropodes montre les liens évolutionnaires étroits entre les deux [35].

Posture

Ancienne représentation de 1919 par l'artiste Charles R. Knight, suggérant trois points d'appui.
Reconstitution en position verticale, par le paléontologue Henry Fairfield Osborn, 1913.

Comme énormément de dinosaures bipèdes, Tyrannosaurus rex a été, de façon erronée, historiquement décrit comme un tripode marchant sur ses deux pattes postérieures avec sa queue servant d'appui au sol : avec le corps presque à la verticale, légèrement à la façon d'un kangourou. Cette conception date de la reconstitution en 1865 d'un Hadrosaurus par le paléontologiste américain Joseph Leidy, qui fut le premier à décrire un dinosaure en bipédie[36].

Une réplique de T. rex au Senckenberg Museum, montrant une conception moderne de la posture de T. rex, sur ses deux jambes arrières.

Henry Fairfield Osborn, ancien président de l'American Museum of Natural History (AMNH) de New York, pensant que l'animal se tenait à la verticale, inaugura la première reconstitution d'un squelette complet de T. rex en 1915. Ce dernier resta en position debout pendant près d'un siècle, jusqu'à son démantèlement en 1992 [37].

Vers 1970, les scientifiques réalisent que cette posture en position verticale avec trois points d'appui n'est pas anatomiquement envisageable; elle aurait entraîné la luxation ou la détérioration de nombreuses articulations telles que celles des hanches ou celle comprise entre le crâne et les premières vertèbres cervicales[38].

La reconstitution fausse à l'AMNH a inspiré de nombreux films et peintures jusque dans les années 1990, quand les films comme Jurassic Park ont représenté le tyrannosaure dans une posture plus réaliste. Les représentations modernes dans les musées, l'art et les films montre le Tyrannosaurus rex avec le corps presque parallèle au sol et la queue tendue à l'arrière pour équilibrer la tête.

Bras

Quand on a découvert le Tyrannosaurus rex, l'humérus était l'unique partie connue des pattes antérieures[39].

Les premières représentations d'Osborn montraient le Tyrannosaurus rex avec une main à trois doigts, comme pour l'Allosaurus[40].

Les bras du Tyrannosaurus rex sont particulièrement petits comparé au reste du corps, mesurant uniquement 1 mètre de long.

D'après une étude, ses bras pouvaient soulever jusqu'à 300 kg et servaient sans doute à maintenir ses proies. Trop courts pour atteindre sa bouche, les bras du Tyrannosaurus servaient sûrement à déchiqueter les carcasses[41].

Peau et plumes

En 2004, la revue scientifique Nature a publié un rapport décrivant un tyrannosauroïdé, le Dilong paradoxus, un ancêtre du T. Rex qui a vécu durant la Yixian Formation de Chine. Comme de nombreux théropodes découverts dans la Yixian Formation, le squelette fossilisé a été préservé dans un manteau de structures filamenteuses qui ont été reconnues comme étant les précurseures des plumes. On a aussi supposé que le Tyrannosaurus et d'autres tyrannosauridés proches possédaient des protoplumes. Cependant, des empreintes de peau sur de grands tyrannosaures montrent des mosaïques.

On suppose par conséquent que seul les jeunes individus possédaient des protoplumes qu'ils perdaient ensuite pendant leur période de croissance. Les gros animaux ont, par rapport à leur volume, une surface moindre que les plus petits. Par conséquent plus un animal est gros, moins il souffre des déperditions de chaleur. Les protoplumes deviendraient alors inutiles.

Thermorégulation

On a longtemps pensé que le Tyrannosaurus, comme la majorité des dinosaures était poïkilotherme, c'est-à-dire qu'il avait le sang froid, comme les reptiles.

Dans les années 1960, des scientifiques comme Robert T. Bakker et John Ostrom ont émis l'idée que le métabolisme des dinosaures ressemblait davantage à celui des mammifères et des oiseaux qu'à celui des animaux à sang froid. Suite à une analyse d'un squelette, des scientifiques ont déclaré que le Tyrannosaurus rex était homéotherme (à sang chaud), ayant ainsi une vie particulièrement active.

Depuis, plusieurs paléontologues ont recherché à déterminer la capacité du Tyrannosaurus à réguler la température de son corps.


Locomotion

Il y a deux questions qui font débat concernant les capacités locomotives du Tyrannosaurus : comment pouvait-il se tourner et quelle est sa vitesse de pointe.

Le Tyrannosaurus devait être lent pour se retourner, cela devait certainement lui prendre 1 à 2 secondes pour se tourner à 45° — à titre de comparaison l'Homme qui se tient debout et qui n'a pas de queue peut se retourner en une fraction de seconde [42].

Les ornithischiens montrent aussi des preuves d'homéothermie, tandis que ce n'est pas le cas pour les varans qui ont vécu dans la même formation. Même si le Tyrannosaurus rex montre des preuves d'homéothermie, cela ne veut pas dire obligatoirement qu'il était endothermique. Une telle thermorégulation peut s'expliquer par le gigantothermie, comme chez certaines tortues de mer.

Alimentation

Le débat concernant le comportement charognard ou prédateur du Tyrannosaurus est aussi vieux que celui sur sa locomotion.

Lors de la première découverte du Tyrannosaus, la majorité des scientifiques avaient la certitude que le T. rex était un prédateur, quoique tout comme de nombreux prédateurs modernes, il aurait pu être à la fois charognard et prédateur.

Jack Horner est le principal défenseur de la théorie du tyrannosaure charognard. Horner a présenté plusieurs arguments défendant cette hypothèse :

D'autres preuves suggèrent un comportement de prédateur. Les orbites du tyrannosaure étaient positionnées vers l'avant, lui donnant ainsi une vision binoculaire ce qui lui permettait d'évaluer les distances, bien mieux que les faucons modernes. La majorité des prédateurs modernes ont une vision binoculaire qui est particulièrement importante pour eux. [43]

Selon certains scientifiques, si le Tyrannosaurus était un charognard, un autre dinosaure devait être le superprédateur au Crétacé supérieur amérasien. Les proies en haut de la chaîne alimentaire étaient les marginocéphales et les ornithopodes. Certains paléontologues acceptent l'hypothèse que le Tyrannosaurus était à la fois prédateur et charognard, comme énormément de grands carnivores.

Le tyrannosaure dans la culture populaire

Depuis sa découverte en 1905, le tyrannosaure est devenu le dinosaure le plus célèbre dans la culture populaire. C'est l'unique dinosaure dont le nom scientifique Tyrannosaurus rex est connu du grand public, de même son abréviation T. rex est aussi répandue. Les expositions du tyrannosaure sont particulièrement populaires ; on estime à 10 000 le nombre de visiteurs venus au Field Museum de Chicago en 2003 pour voir Sue, le fossile le plus complet exposé.

Le tyrannosaure est apparu plusieurs fois à la télévision et au cinéma, surtout dans Le monde perdu, King Kong, Fantasia, Un million d'années avant J. C. , plusieurs versions filmiques et de dessins animés avec Godzilla (monstre des croyances selon-guerre, suite aux chocs des bombes atomiques d'Hiroshima et Nagasaki) comme héros, et Jurassic Park. De nombreux livres et bandes dessinées, dont Calvin et Hobbes, et le manga Gon de Masashi Tanaka, ont aussi représenté le tyrannosaure, qui est fréquemment montré comme le plus grand et le plus terrifiant carnivore de l'ensemble des temps. Le groupe de rock T-Rex, a pris ce nom selon l'espèce, le troisième album du groupe The Hives est intitulé Tyrannosaurus Hives.

Cinéma

Dessins animés

Littérature

Jeux

Très présent dans les jeux vidéo, il forme fréquemment un ennemi redoutable comme dans Dino Crisis, Tomb Raider, Turok, ou encore King Kong. Il est aussi décliné en jouets et maquettes. Son image est assez prisée dans la publicité.

Notons aussi l'unique apparition de Gon (du manga éponyme) comme personnage jouable dans la version Playstation de Tekken 3.

Valeur marchande

Le 4 octobre 1997, chez Sotheby's à New York un squelette de Tyrannosaurus rex, renommé Sue selon le nom de sa découvreuse, fut adjugé à 8 362 500 dollars, la somme principale jamais payée pour un fossile[44], [45]. Parmi neuf enchérisseurs, ce fut le Field Museum de Chicago, qui remporta les enchères surtout grâce à des partenaires industriels.

En mars 2007, un crâne de Tyrannosaurus rex fut acquis 276 000 dollars par un collectionneur de Californie, la troisième plus importante somme jamais payée pour un spécimen préhistorique[46].

Divers

Le tyrannosaure n'est pas le plus grand des dinosaures carnivores. voici quelques-uns des plus grands :

Le tyrannosaure ne les a cependant jamais croisés, tous ayant vécu dans des régions et/ou des périodes différentes.

Anecdote

En 1932, un Suédois appelé Johnson, qui possédait une propriété au Congo belge (aujourd'hui la République démocratique du Congo), prétendit avoir rencontré un tyrannosaure vivant dans la vallée du Kasaï. Pour cette raison, l'animal fut provisoirement baptisé Kasaï rex. Mais l'histoire se révéla être un canular[47].

Notes et références

  1. (en) Brochu Christopher A., Osteology of Tyrannosaurus Rex : Insights from a Nearly Complete Skeleton and High-resolution Computed Tomographic Analysis of the Skull, Northbrook, Illinois, 2003 (réimpr.  Society of Vertebrate Paleontology) (OCLC 51651461)  
  2. (fr) Tyrannosaurus rex sur Au temps des dinosaures
  3. (en) Sue's vital statistics, Field Museum of Natural History. Consulté le 2007-09-15
  4. (en) Gregory M. Erickson, Peter J. Makovicky, Philip J. Currie, Norrel, Mark A., Yerby, Scott A. et Christopher A., «Gigantism and comparative life-history parameters of tyrannosaurid dinosaurs», dans Nature, vol.  430, no 7001, 204, p.  772–775 [lien DOI] 
  5. (en) Brian Switek, «Tyrannosaurus yeck? : Another look at preserved proteins» sur http ://scienceblogs. com, 30. Consulté le 12 février 2009
  6. (en) Dynamosaurus imperiosus sur DinoData
  7. (en) DM Henderson, «Estimating the masses and centers of mass of extinct animals by 3-D mathematical slicing», dans Paleobiology, vol.  25, no 1, 1999, p.  88–106 [texte intégral] 
  8. (en) JF Anderson, AJ Hall-Martin et Dale Russell, «Long bone circumference and weight in mammals, birds and dinosaurs», dans Journal of Zoology, vol.  207, no 1, 1985, p.  53–61 
  9. Robert T. Bakker, The Dinosaur Heresies, Kensington Publishing, New York, 1986 (ISBN 0-688-04287-2) (OCLC 13699558)  
  10. (en) JO Farlow, MB Smith et JM Robinson, «Body mass, bone "strength indicator", and cursorial potential of Tyrannosaurus rex», dans Journal of Vertebrate Paleontology, vol.  15, no 4, 1995, p.  713–725 [texte intégral] 
  11. (en) Frank. Seebacher, «A new method to calculate allometric length-mass relationships of dinosaurs», dans Journal of Vertebrate Paleontology, vol.  21, no 1, 2001, p.  51–60 [lien DOI] 
  12. (en) Per Christiansen, Fariña et Richard, «Mass prediction in theropod dinosaurs», dans Historical Biology, vol.  16, no 2-4, 2004, p.  85–92 [lien DOI] 
  13. (en) Cristiano dal Sasso, «New information on the skull of the enigmatic theropod Spinosaurus, with remarks on its sizes and affinities», dans Journal of Vertebrate Paleontology, vol.  25, no 4, 2005, p.  888–896 [texte intégral lien DOI] 
  14. (en) Jorge O. Calvo et Rodolfo Coria, «New specimen of Giganotosaurus carolinii (Coria & Salgado, 1995), supports it as the as the largest theropod ever found», dans Gaia Revista de Geociências, vol.  15, décembre 1998, p.  117–122 [[pdf] texte intégral] 
  15. (en) Elizibeth D. Quinlan, «Anatomy and function of digit III of the Tyrannosaurus rex manus», dans Geological Society of America Annual Meeting - Abstracts with Programs, 2007, p.  77 [texte intégral]  [abstract only]
  16. (en) Brian Switek, «A Tyrannosaurus with THREE fingers?» sur [http ://www. scienceblogs. com Scienblogs, 11. Consulté le 12 février 2009
  17. (en) Museum unveils world's largest T-rex skull sur [tp ://www. montana. edu Montana State University], 2006-04-07, Montana State University. Consulté le 13 septembre 2008
  18. (en) LM Witmer et RC Ridgely, «The paranasal air sinuses of predatory and armored dinosaurs (archosauria : theropoda and ankylosauria) and their contribution to cephalic structure. », dans Anat Rec (Hoboken) , vol.  291, no 11, novembre 2008, p.  1362-88 [résumé, texte intégral (pages consultées le 12 février 2009) ] 
  19. (en) Philip J. Currie, Jørn H. Hurum et Karol Sabath, «Skull structure and evolution in tyrannosaurid dinosaurs», dans Acta Palæontologica Polonica, vol.  48, no 2, 2003, p.  227–234 [[pdf] texte intégral] 
  20. Thomas R., Jr. Holtz, The dinosauria, David B. Weishampel, Peter Dodson et Halszka Osmólska, Berkeley, 2004, 111–136 p. (ISBN 0-520-24209-2)  
  21. Jørn H. Hurum et Karol Sabath, «Giant theropod dinosaurs from Asia and North America : Skulls of Tarbosaurus bataar and Tyrannosaurus rex compared», dans Acta Palæontologica Polonica, vol.  48, no 2, 2003, p.  161–190 [[pdf] texte intégral] 
  22. (fr) Le tyrannosaure Rex souffrait-il de goutte? sur European Vegetarian Union, 1997
  23. (en) JR Horner et K Padian, «Age and growth dynamics of Tyrannosaurus rex», dans Proceedings. Biological sciences / the Royal Society, vol.  271, no 1551, September 2004, p.  1875–80 [texte intégral (page consultée le 16 mars 2009) ] 
  24. (en) Andrew H. Lee et Sarah Werning, «Sexual maturity in growing dinosaurs dœs not fit reptilian growth models», dans Proceedings of the National Academy of Sciences, vol.  105, no 2, 2008, p.  582–587 [lien DOI] 
  25. (en) Andrew H. Lee et Sarah Werning, «Sexual maturity in growing dinosaurs dœs not fit reptilian growth models», dans Proc Natl Acad Sci U S A, vol.  105, no 2, 15 Jan 2008 Jan 15, p.  582-7 [texte intégral (page consultée le 21 mars 2009) ] 
  26. Maturité sexuelle précoce chez les dinosaures sur http ://www. radio-canada. ca, lundi 14 janvier 2008. Consulté le 17 mars 2009
  27. (en) MH Schweitzer, JL Wittmeyer et JR Horner, «Gender-specific reproductive tissue in ratites and Tyrannosaurus rex», dans Science (New York, N. Y. ) , vol.  308, no 5727, Juin 2005, p.  1456–60 [texte intégral lien DOI (pages consultées le 16 mars 2009) ] 
  28. Rapid Growth, Early Maturity Meant Teen Pregnancy For Dinosaurs sur http ://www. sciencedaily. com, 15 Janvier 2008, ScienceDaily. Consulté le 17 mars 2009
  29. (en) GM Erickson, PJ Currie, BD Inouye et AA Winn, «Tyrannosaur life tables : an example of nonavian dinosaur population biology», dans Science (New York, N. Y. ) , vol.  313, no 5784, Juillet 2006, p.  213–7 [texte intégral lien DOI (pages consultées le 16 mars 2009) ] 
  30. (en) Kenneth Carpenter, Dinosaur Systematics : Approaches and Perspectives, Kenneth Carpenter et Philip J. Currie, Cambridge, 1992 (réimpr.  Cambridge University Press), 141–145 p. (ISBN 0-521-43810-1) , «Variation in Tyrannosaurus rex» 
  31. Larson, P. L. 1994. Tyrannosaurus sex. In : Rosenberg, G. D. & Wolberg, D. L. Dino Fest. The Paleontological Society Special Publications. 7 : 139–155.
  32. Romer, A. S. 1956. Osteology of the Reptiles. University of Chicago, Chicago, Illinois, 800 pp.
  33. (en) «Androgynous rex – The utility of chevrons for determining the sex of crocodilians and non-avian dinosaurs», dans Zoology (Jena) , vol.  108, no 4, 2005, p.  277-86 [résumé (page consultée le 21 mars 2009) ] 
  34. All about Sue - Important Discoveries sur http ://www. aucklandmuseum. com, 2009. Consulté le 13 avril 2009
  35. «Do egg-laying crocodilian (Alligator mississippiensis) archosaurs form medullary bone?», dans Bone, vol.  40, no 4, April 2007, p.  1152–8 [texte intégral lien PMID lien DOI (pages consultées le 13 avril 2009) ] 
  36. (en) Joseph Leidy, «Memoir on the extinct reptiles of the Cretaceous formations of the United States», dans Smithsonian Contributions to Knowledge, vol.  14, 1865, p.  1–135 
  37. Tyrannosaurus, American Museum of Natural History. Consulté le 15 avril 2009
  38. 1970 Newman, «Stance and gait in the flesh-eating Tyrannosaurus», dans Biological Journal of the Linnean Society, vol.  2, {{{année}}}, p.  119–123 [résumé (page consultée le 15 avril 2009) ] 
  39. (en) H. F. Osborn, «Tyrannosaurus and other Cretaceous carnivorous dinosaurs», dans Bulletin of the AMNH, American Museum of Natural History, New York, vol.  21, no 14, 1905, p.  259–265 [texte intégral] 
  40. H. F. Osborn, «Skeletal adaptations of Ornitholestes, Struthiomimus, Tyrannosaurus», dans Bulletin of the American Museum of Natural History, American Museum of Natural History, New York, vol.  35, no 43, 1917, p.  733–771 [texte intégral] 
  41. (fr) Tyrannosaurus sur Terra Nova
  42. JR Hutchinson JR, V Ng-Thow-Hing V et FC Anderson, «A 3D interactive method for estimating body segmental parameters in animals : application to the turning and running performance of Tyrannosaurus rex», dans Journal of theoretical biology, vol.  246, no 4, June 2007, p.  660–80 [lien DOI] 
  43. (fr) Comment les dinosaures voyaient-ils le monde ?
  44. Catherine Vincent, «Pour les paléontologues, la science n'a pas de prix», dans Le Monde, 21 mars 2007 [texte intégral (page consultée le 13 février 2009) ] :
    «Le 4 octobre 1997, chez Sotheby's, à New York, eut lieu une vente historique : un Tyrannosaurus rex, appelé Sue en l'honneur de sa découvreuse, fut adjugé à 8 362 500 dollars au terme d'une bataille ayant opposé neuf enchérisseurs.»
     
  45. (en) Terry Wentz, «Sotheby's Auction Brings A Record 8.36 Million for Tyrannosaurus rex "Sue"» sur Full Context, 15, Black Hills Institute of Geological Research. Consulté le 13 février 2009
  46. (en) Sean Alfano, «T-Rex Skull Auctioned For 276, 000» sur CBS NEWS, 26. Consulté le 2007-12-06
  47. http ://www. trueauthority. com/cryptozoology/kasai. htm


Annexes

Liens externes

Bibliographie

Références taxinomiques

Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Tyrannosaurus_rex.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 19/01/2010.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu